Gliz
Mass
Si l'on demande à GLIZ de décrire son deuxième album, le trio évoque le lâcher prise de son écriture, qui lui a permis "d'aller vers une pop-psychée, brûlante de mélancolie et dénergie" et parle d'un disque plus coloré, plus en relief. Et s'il est difficile pour des artistes de résumer en quelques phrases des mois de travail, le groupe le fait avec justesse, oubliant seulement de mentionner le côté lyrique de certains morceaux mille-feuilles de MASS ou l'atmosphère onirique d'autres titres. Ce n'est pas un album à écouter en fond sonore, d'une oreille distraite.
Il happe l'auditeur, le tire par la manche pour l'embarquer dans son univers étrange et poétique, dans lequel déambule l'animal-totem de la pochette, coincé dans la brutalité de nos vies modernes et urbaines.
Le décalage entre ces mondes est à nouveau symbolisé dans l'artwork du disque. L'album précédent était illustré par un clip aussi beau qu'angoissant, avec son éclosion nocturne de nuées de ces papillons qui détruisent les bois du Jura. Cette fois, on découvre sur la pochette une bestiole en fourrure inspirée par les kukeri, costumes des Pays de l'Est, hybrides d'humains et d'animaux, divinités païennes destinées à chasser les mauvais-esprits. Un animal-totem qu'on va retrouver en fil-rouge dans les vidéos de MASS et qui va se confronter à ce qu'il y a de plus brutal dans le monde industriel sans comprendre ce qui lui arrive. "Il a un regard pur et ancien sur notre monde moderne. C'est le révélateur de tout". Une mascotte aux origines nébuleuses ("on ne sait pas si c'est un alien ou un yéti"), auréolée de mystère et de poésie, à la manière de la musique de GLIZ
boutique en ligne de baco music
Via CB ou PayPal
Via Colissimo ou Lettre suivie
02 98 24 31 60